Morphologie

Longueur : 50-58 cm
Envergure : 145-170 cm
Poids : 1 100 g à 2 000 g

D'allure générale blanchâtre sur le dessous, ce grand rapace piscivore est orné d'un masque noir très marqué, partant des yeux et se prolongeant jusqu'à la base des ailes ; le corps est également ponctué d'un collier marron clair. En vol, l'espèce se remarque à ses ailes relativement étroites, pointues et coudées, grises dessous et avec quatre rémiges digitées. Cet excellent voilier pratique le vol battu pour pêcher et est capable de traverser de grandes étendues.

Habitat

Compte-tenu de son régime alimentaire, le Balbuzard pêcheur fréquente et niche le long des principaux cours d’eau et des étangs. Ce rapace diurne nécessite des endroits riches en poissons (et accessibles) et la présence de grands arbres pour nicher, même s’il peut être amené à construire son nid sur des rochers voire sur des pylônes.

Période de reproduction

Le nid peut être utilisé plusieurs années de suite. En avril-mai, les femelles pondent environ trois œufs qu’elles couvent jusqu’à 40 jours.

Régime alimentaire

Ce rapace se nourrit exclusivement de poissons qu’il capture sous la surface de l'eau après les avoir repérés en vol stationnaire. Le Balbuzard plonge sur sa proie, seules ses pattes pénètrent dans l’eau, puis il se pose sur un perchoir ou au sol pour la consommer.

Relation avec l’homme

Auparavant chassé et ses nids détruits, cet oiseau est maintenant protégé et inscrit sur l’annexe I de la Directive européenne dite Directive Oiseaux. Depuis sa protection, le Balbuzard étend son aire de nidification en France. Celle-ci a atteint la Bourgogne en 2012.

Répartition géographique

Le Balbuzard pêcheur niche dans le Paléarctique jusqu’au sud de la Chine. En France, c’est un nicheur rare et un hivernant très localisé, les oiseaux européens étant majoritairement migrateurs. On peut l’observer préférentiellement dans les vallées alluviales en juin-juillet, la vallée de la Loire étant la zone de passage la plus importante, le passage au niveau des reliefs reste plus rare. En Bourgogne, les oiseaux traversent la région d’août à octobre pour regagner leurs quartiers d’hiver en Afrique Occidentale.