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Longueur : 2-4 cm
Embranchement : Arthropodes
Classe : Crustacés, Malacostracés
Ordre : Décapodes
Famille : Atyidés
Nom scientifique : Atyaephyra desmarestii
Comme tous les Crustacés, la Caridine possède deux paires d'antennes et une respiration branchiale. L’ordre des Décapodes se caractérise par la présence d'une carapace résultant de la fusion de l'ensemble des segments thoraciques et la présence de cinq paires de pattes locomotrices dont trois sont transformées en maxillipèdes (pinces), facilitant la préhension (de leurs proies etc.). Les individus de la Caridine (ou Crevette d’eau douce) sont plus ou moins transparents, lorsque les chromatophores (cellules pigmentaires) sont rétractés, à l'exception notoire de leurs yeux toujours opaques. Ils ont l’aspect typique d’une crevette, les femelles sont nettement plus grandes que les mâles. Les uropodes (dernière paire d’appendices postérieurs) forment avec le dernier segment une palette natatoire.
Plutôt nocturne, la Crevette d’eau douce évolue au sein des cours d'eau lents de plaine sous influence calcaire et à très faible marnage, aussi bien dans les rivières, les lacs que les réservoirs. Les habitats à macrophytes mêlés à des berges creuses ou caillouteuses lui sont particulièrement propices pour son alimentation ou en guise d’abri. Cette espèce est tolérante aux variations de température et a la capacité de coloniser de nouveaux habitats.
Les femelles pondent plusieurs centaines d’œufs par ponte. Les œufs restent fixés sur les pléopodes des femelles jusqu’à leur éclosion.
La Caridine est omnivore et présente une certaine plasticité quant à son régime alimentaire. Elle se nourrit notamment de détritus végétaux, d’algues, d’excréments et autre matière organique en décomposition.
Le statut de cette espèce est considéré comme peu préoccupant par l’UICN, elle est toutefois sensible à la pollution des eaux et à la dégradation de la qualité des cours d’eau.
La Caridine constitue une proie pour les poissons et les oiseaux d’eau.
Cette espèce a une large répartition dans les eaux douces continentales, depuis l’Afrique du Nord à l’Asie centrale. Elle est présente en Bourgogne.